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Par Matt Stefani
29 avr. · 3 mn à lire
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Le grand des-intérêt

ou le désalignement d'intérêts (bancaires)

Quand une entreprise va mal, il arrive parfois qu'elle puisse renégocier sa dette.

Ça peut paraître un peu virtuel pour des non-entrepreneurs, car la contrepartie est très différente du monde des particuliers.

Si vous empruntez pour acheter un appartement, la banque a un "collatéral" qui a une valeur : votre bien immobilier.

Qui plus est, cette valeur s'apprécie historiquement dans le temps et beaucoup de personnes seront intéressées pour vous le racheter.

Elle n'a donc aucun intérêt à accepter de vous faire un cadeau.
Elle récupère le bien et elle le vend pour récupérer son solde.

Si vous empruntez pour acheter un bien de consommation, la banque a un collatéral qui se déprécie. Votre voiture va valoir de moins en moins.

Aucun intérêt à renégocier. Il faut s'en débarrasser rapidement.

Vous avez joué, vous avez perdu.

La banque n'est pas responsable, c'est vous qui ne respectez pas le contrat.

Quand vous avez une entreprise qui va mal, c'est différent.

Vous devez potentiellement beaucoup d'argent à votre banque, mais la conjoncture, le contexte économique ou une erreur de gestion, font que le poids de cette dette est trop important et que les remboursements mettent en péril l'avenir de l'entreprise.

Dans cette situation, l'équipe dirigeante est souvent la seule à pouvoir faire face.

La seule à pouvoir sauver l'entreprise, proposer un plan de relance ambitieux, des économies, des efforts sur toutes les dépenses et un renouveau commercial qui pourra sortir la société de l'ornière.

L'intérêt de la banque est différent.

Vous êtes la seule option.

Et s’il faut accepter de faire une croix sur 15 millions sur les 20 que vous avez empruntés, il restera toujours 5 millions à récupérer.

Et vous êtes le seul à pouvoir le faire. C'est la raison pour laquelle les banques acceptent parfois de renégocier.

Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.

On renégocie généralement sur deux aspects : le montant et la durée.

On passe de 20 millions en 5 ans, à 5 millions en 10. Le montant des remboursements peut-être divisé par 6, 8, ou même 10.

Et ça change tout.

Seulement voilà : la plupart des entreprises en difficulté en 2024 (et il y en a un paquet), ne sont pas du tout dans cette position de force vis-à-vis des banques.

Pour une raison très simple : le "PGE".

Souvenez-vous, le prêt garanti par l'état. Le "Quoi qu'il en coûte".

Une proposition extraordinaire qui a sauvé un grand nombre d'entreprises à l'époque.

Mais qui désaligne totalement les intérêts des banques et des entreprises aujourd'hui.

Parce qu'un troisième acteur s'en mêle.

L'État.

Quel intérêt pour une banque de renégocier un crédit si le remboursement est garanti ?

Le collatéral est là, avec un acteur fiable qui vient même de garder sa notation AA.

Les grosses entreprises qui ont un guichet à Bercy vont pouvoir négocier.

Pour les petites, ça va être beaucoup plus compliqué.

Et ça pourrait même être un carnage.

> GDIY : #389 - Nicolas Colin - The Family - Le détournement de fonds qui traumatise la tech française

En décembre 2023, Oussama Ammar, l’un des cofondateurs de The Family a été condamné aux îles Caïmans pour détournement de fonds et blanchiment d’argent. Il devra verser plus de 7 millions d’euros à l’incubateur.

Avec The Family, Oussama Ammar et Alice Zagury sont des figures publiques de la tech française et se sont déjà largement livrés dans divers médias en ligne.

Leur troisième associé Nicolas Colin est historiquement beaucoup plus discret. C’est mon invité sur GDIY aujourd’hui.

“Soit Nicolas et Alice savaient, soit ils sont complètement naïfs”

Une phrase que l’on m’a beaucoup fait remonter à la préparation de cet épisode.

Ne connaissant pas Nicolas, j’ai eu besoin de comprendre qui il était pour pouvoir me faire ma propre opinion.

Je vous propose de vous faire la vôtre.

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> La Martingale de la semaine : Comment (vraiment) réduire ses dépenses et mieux épargner ?

La première étape pour faire des économies et augmenter son épargne, c’est de maîtriser ses dépenses. Mais analyser son relevé de compte ne suffit pas pour avoir une vision claire de ses dépenses ! À nous de trouver les  solutions pour se faciliter la tâche et piloter son budget comme un pro.

Maeva Courtois est la CEO et cofondatrice d’Helios. Une écobanque qui permet à ses clients d’agir contre le réchauffement climatique grâce à leur épargne. Elle nous donne ses meilleures pratiques.

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On a tous délaissé un peu le RGPD pendant un bon moment.

Le ratio “risk / reward” n’était pas bon.

Ça prenait du temps à gérer et les conséquences étaient quasiment nulles. Au moins pour les petites entreprises peu exposées.

Mais tout ça a changé.

Respecter la vie privée des utilisateurs sur internet, c'est devenu important. Pour eux en premier lieu.

Il est temps de vous mettre en conformité.

Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe des technologies qui vous permettent de le faire facilement.

C’est exactement ce que fait mon partenaire Witik, avec son logiciel SaaS français

Ultra-simple avec un seul outil. Il y a besoin de rien d'autre. Tout est automatisé, c'est intuitif, c'est collaboratif et vous gagnez un temps opérationnel précieux.

Pour les petits, comme pour les gros. Deux syllabes : WI-TIK !

Et je vous ai négociés une réduction de 20% avec le code “DOIT”, sachant que les tarifs sont déjà très compétitifs. Foncez !

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> Le Magma de la semaine : Les nouveaux wearables AI veulent nous faire oublier nos téléphones

Un monde sans smartphone, c'est envisageable aujourd'hui ? Difficile de l'imaginer, et pourtant on ne l'utilise que depuis une quinzaine d'années. Alors, où en sera-t-on dans 15 ans ? 

C'est évidemment là qu'intervient l'IA : La taille du marché mondial des wearables AI était évaluée à $21,2Mds en 2022 et devrait croître de 29,8 %/an entre 2023 et 2030.

Après le Rabbit R1 qu'on a couvert en début d'année, le Limitless AI tente de rendre votre mémoire infaillible en enregistrant tous les moments dont vous voulez vous souvenir.

Les succès — mais aussi les échecs — du secteur sont à découvrir dans le Magma de la semaine 

La suite est à lire ici.

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> Recos

#OceanLeadersSummit : le 6 juin, c’est la journée mondiale de l'Océan. Si vous avez envie d’aller dans le Sud Ouest, l’événement Ocean Leaders Summit va se dérouler à Lacanau au profit de l’asso Surfrider Foundation. 250 entrepreneurs, dirigeants, et investisseurs engagés. Engagez-vous, et inscrivez-vous !

#AnnonceAlvo : Sur Alvo, on n’a pas que des grosses boites à vendre. On a aussi des petites pépites. Je vous ai déniché une marque d’alcool premium. Tout petit chiffre d’affaires, mais avec 100% des parts de la société, vous aurez une marque enregistrée à l'INPI, un site de vente en ligne et un stock de 200 bouteilles de leur produit phare : la Boukha Black Mob.

#Instagram : j’essaye de transformer mon Instagram en puits de savoir. Faut-il dire “second” ou “deuxième” ? “Suite à” ou “à la suite de” ? Ce sont les questions auxquelles répond la professeure de français Karine Dijoud sur son compte Insta. Pépite.

#Livre : Comme souvent après un passage dans GDIY, le livre “La source” est devenu numéro 1 des ventes dans sa catégorie sur Amazon depuis sa recommandation dans l’épisode de Benoît Lemaignan de Verkor la semaine dernière. Il l’avait lui même lu à la suite de la recommandation de Nicolas Hennion dans GDIY fin 2023. “La flamme” de l’entrepreneur est devenue depuis quelque chose d’important dans mes réflexions. Je vous le recommande vivement.

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Matt /

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