Le "founders mode" de Paul Graham a fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines dans le monde de la Tech.
Il a aussi été très présent dans mes épisodes tournés aux USA, que ce soit avec Françoise Brougher (qu'on sentait plutôt contre) ou Nicolas Dessaigne (plutôt pour).
Tout est basé sur un conseil pour les dirigeants qui ne semble pas fonctionner pour les fondateurs d'entreprises :
"Recrute les bonnes personnes et laisse-leur de la place pour faire leur job".
L’idée du founders mode c’est que quand on est le fondateur d'une boîte, on doit avoir beaucoup plus d’implication que ça, et laisser moins d'espace à ses collaborateurs.
WTF ? On est en 2024 !
Le retour de la dictature pour certains, le courage, la vision et la prise de responsabilités pour d'autres.
J'aime beaucoup ce débat, cette approche, qui est selon moi fondamentale dans le développement de la philosophie d'une entreprise.
Si je réfléchis à mes épisodes récents, que ce soit Stan chez Doctolib ou Jean-Charles chez Alan, on comprend que l'impact des fondateurs est à chaque fois très prégnant.
Même dans une entreprise comme Alan, réputée très ouverte et déléguée, on sent que l'organisation et la structure sont très impactées par les échanges entre les fondateurs. Quant au CEO de Doctolib, il est redescendu dans l'arène pour reprendre la direction du produit en mains. Et ça marche.
J'ai été très perturbé et inspiré par ces échanges, qui façonnent beaucoup plus que ce qu'on le pense l'avenir du management de bon nombre de jeunes pousses.
Un dirigeant qui n'est pas le créateur de l’entreprise ne peut-il pas insuffler la même dynamique et vision qu'un fondateur ?
Un fondateur omnipotent n'est-il pas nécessairement toxique ?
A-t-on vraiment le temps, avec une équipe réduite et dans une entreprise qui va à la vitesse de la lumière, de consulter tout le monde ou de déléguer ce qu'on sait faire ?
L'entrepreneur ne veut-il pas intrinsèquement assumer, prendre le contrôle, être courageux ?
Dans quelle mesure et à quel moment le capitaine doit-il/elle lâcher la barre ?
Il n'y a pas de bonne réponse à ces questions, aucune. Autant d’exemples que de contre-exemples.
Mais son rôle du fondateur reste généralement d'insuffler la vision, d’avoir les mains dans le cambouis, de prendre les décisions difficiles, et de reprendre la main quand ça ne va pas.
La différence du “founder” avec la plupart des CEOs, c'est qu'il a souvent une part conséquente du capital, qu’il vit l’entreprise dans ses veines et que les actionnaires ne vont pas se séparer de lui pour un mauvais résultat trimestriel.
Tout cela doit lui donner un niveau d’implication maximal, quitte à flirter parfois avec ses limites.
En ce qui me concerne : J'aime l'idée d'être celui qui assume dans un collectif qui s'engage.
Dans les bons moments, mais surtout dans les plus difficiles.
Il faut endosser ses responsabilités jusqu'au bout, sans vouloir être tout-puissant, une difficulté de plus à estimer sans science exacte dans la vie des entrepreneurs.
Bonne semaine.
(Source : Paul Graham, Essays sur le site paulgraham.com/foundermode.html)
Simple : les 3 piliers du succès : la qualité, le bon prix et le sourire
J’ai adoré cet échange avec ce type hors du commun. Le vrai self-made-man, comme on en voit peu.
Orphelin avant sa majorité, il a roulé sa bosse dans l’univers de la boulangerie avant de s’exporter aux États-Unis pour finir par se lancer.
"La Boulange", qui est ensuite rachetée par Starbucks pour 100 millions de dollars.
Il participe ensuite à l’explosion du CA de Starbucks qui passe de 1 à 6 milliards en cinq ans.
Un épisode touchant avec un homme fonceur et résilient qui a eu un véritable impact sur des millions de personnes. Pascal valorise l’artisanat avec brio, stimulant l’économie à toutes les échelles.
“Notre objectif principal n’est pas de faire de l'argent, mais d'avoir de l'impact.”
Et c’est réussi. Aujourd’hui tout le monde connaît Yuka en France, mais aussi (et surtout) à l’étranger. L’application vedette existe déjà dans 12 pays et comptabilise 60 millions d’utilisateurs.
En 2022, Yuka a littéralement explosé aux Etats-Unis grâce à une vidéo TikTok créée par un utilisateur “random”. Julie Chapon a alors déménagé avec ses associés dans le pays des Fast-Foods pour poursuivre sa mission : aider les gens à faire de meilleurs choix pour leur santé.
Plus de 5 millions de produits alimentaires et cosmétiques y sont recensés, accordant à chacun une note indiquant sa “toxicité”. Yuka prépare une nouvelle fonctionnalité qui pourrait bien révolutionner la manière dont les entreprises de grande conso composent leurs produits.
Dans cet épisode enregistré à New York pour la tournée US de GDIY, on découvre tous les apprentissages de l’histoire de l’une des plus belles applications françaises qui a su avoir un véritable impact sur la société de manière durable.
Connaissez-vous les BSPCE ? Ces outils financiers ont permis à de nombreux salariés et dirigeants de start-up d’accéder à la richesse. Découvrez pourquoi ces bons de souscription de parts d’entreprise méritent davantage d’attention de la part des Français.
Raphaël di Meglio est le CEO de Matera, une start-up spécialisée dans la gestion de copropriété (plus de 10 000 copropriétés accompagnées depuis 2017). Il nous éclaire à propos de l’actionnariat salarié. Un sujet qu’il connaît bien, ayant participé à la mise en place d’un système de BSPCE chez Matera.
C’est assez marrant, vous êtes beaucoup à être surpris de me voir travailler avec Bultex.
Pourquoi donc ?
Il semblerait que c’est en premier lieu parce qu’il s’agit d’une marque installée, qui pouvait vous paraître un peu “vintage”.
Intéressant.
Alors je vais vous expliquer très simplement ma démarche, et les raisons pour lesquelles j’assume totalement ce partenariat : parce que je veux travailler avec les meilleurs.
Et BULTEX, quand on parle de la performance du sommeil est clairement au-dessus du lot.
INSEP, FFT, 8 navigateurs du Vendée Globe. Tous les meilleurs s’associent à Bultex.
Alors moi aussi j’ai eu envie d’y aller - avoir comme tout le monde mes 21 minutes de sommeil par nuit en plus (c’est prouvé) !
Bref, assez parlé de moi, parlons de vous : vous avez un matelas de compète ou juste un matelas OK ?
Dans l’option 2, arrêtez tout maintenant, je vais changer votre vie avec ce code promo : DOIT
Allez sur le site de BULTEX + cumulez ce code avec les offres du black friday, et vous gagnerez jusqu’à 45% sur le prix de vente de votre futur matelas.
Ah, oui j’oubliais, c’est une fabrication 100% Française - avec un vrai savoir-faire depuis 1984.
Arrêtez de procrastiner. Dormez mieux, vous serez plus heureux et plus performants !
> Le Magma de la semaine : Les marchés annexes à la croissance du vélo
Après 20 ans en scooter, j’ai shifté il y a 2 ans et demi pour mon super vélo Cowboy (le code DOIT - doit encore être valable) - et ma femme rêve d’un gaya “cargo” (je n’ai pas encore négo de code !!).
Le vélo et le vélo à assistance électrique (VAE) s’imposent comme des solutions de mobilité durable en France, portées par une transition écologique et des politiques publiques incitatives.
Le marché mondial du vélo est en croissance avec une projection à $241 Mds d’ici 2034, soit un taux de croissance annuel moyen de 7,42 % entre 2024 et 2034.
Près de 7.5% par an !?!
Entre services pour vélo-taffeurs et opportunités qui renforcent le lien humain dans la communauté, la suite est à lire dans Magma.
> Recos de la semaine
#MAGMA : Comme juste au-dessus, je vous parle toutes les semaines de Magma. C’est ma bible à moi. Une newsletter hebdomadaire qui identifie les industries, tendances et produits émergents, offrant des opportunités commerciales de ouf. Chaque vendredi, des signaux faibles, des insights et des données exploitables. Les abonnés peuvent échanger avec une communauté de leaders et d'entrepreneurs via des groupes privés Slack et WhatsApp.
Je vous propose ici le meilleur deal de l’année (jamais reproduit) : 14 jours d'essai gratuit et un abonnement annuel à 129 € au lieu de 229 € (!) avec le code DOIT24. Pour en profiter, inscrivez-vous sur themagma.co en utilisant ce code.
#PainKiller : Ce week-end j’ai commencé la série « PainKiller » sur Netflix. Un docu-fiction sur le scandale sanitaire des opioïdes prescrits médicalement aux US. Hallucinant. Très bien joué, avec des scènes complètement délirantes. Essayez le 1er épisode, vous verrez vite si vous accrochez. Je suis déjà accro.
#ChercheSalleProjection : Comme vous le savez probablement, nous avons tourné un documentaire lors de notre séjour aux US et nous cherchons activement une salle pour faire la projection. N’hésitez pas à me contacter si vous avez un lien en tête, merci ! (Centre - Ouest parisien de préférence :))
#GDILive : “Go big or go home”. C'est ce qu'on se dit tous avant se lancer à l'international. Mais c'est super dur. Pour vous faire économiser beaucoup de temps et faire exploser vos chances de réussite, j’ai réuni les meilleurs experts sur l’internationalisation autour d’une table ronde. RDV le 5 décembre chez Qonto à partir de 19h, il n’y aura pas de place pour tout le monde : lien d’inscription.
#QVMA : Je suis associé depuis ses débuts à la marque AYAQ, crée par le premier champion Olympique reçu sur GDIY, Vincent Defrasne. Et ça turbine très fort : on vient d’annoncer l’entrée au capital d’un autre invité : Mike Horn !
La bonne nouvelle : vous pouvez vous associer à nous, pour rejoindre cette merveilleuse marque d’outdoor écoresponsable, et véritable référence dans le ski (je suis full équipé je sais de quoi je parle !).
Pour être certains d’avoir une place, c’est par ici pour un early access.
Bisous et bonne semaine,
Matt/
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